Le mandement de Réaumont est limité entre Voiron et Rives d'une part et Clermont (Chirens) et Moirans d'autre part. Il y avait en effet entre ces limites la place pour un mandement autonome. Il était formé des paroisses de Réaumont, Saint-Cassien La Murette et son vicariat de Buis.

Il prit naissance autour du "Réaumont" ou "petite Fure", ruisseau industriel qui allait donner son nom au pays tout entier. Un acte du 14 février 1507 nomme le Réaumont "Rimons", au 17ème siècle on trouve "Rimer Rimosa et plus récemment " la Réaumone" ou "le Réaumont" (cité par H. Blanchet dans son histoire de Rives). Un autre historien Chanaron qui a écrit une histoire de Charnècles cite "Riomont" et pense que "Ri au mont" peut vouloir dire "ruisseau qui sort du mont". Hector Blanchet a aussi considéré que " Riomont" était l'expression populaire primitive formé de "Rio" = ruisseau ou rivière en celte, et "Mont" = montagne-colline, ce qui signifierait littéralement "ruisseau de la montagne" ou "montagne d'où sortent des ruisseaux".

Gaston Donnet dans son livre "le Dauphiné" parle des sources du Réaumont. "A Réaumont dans le creux d'un vallon arrondi comme une coquille, on voit les sources jaillir. Elles glougloutent multiples, veinent les prairies, s'écartent sous les saules, pour finir par se rejoindre en un lit de sable blanc. Diminutifs de gorges, gouffres-joujoux entre les grès à pic, commencement de la haute montagne, premiers vagissements des Chartreuses, des cols s'élèvent : on les franchit. Et la vue s'étend à travers les dômes mouvants des bois."

Chanaron donne encore une autre explication engendrée par la prospérité du pays au Moyen-âge où l'on citait "Régalis Mons" ou "Royaumont" (On peut faire allusion au Mont Royal ou Réal qui donna Montréal au Canada). On dit cependant que Charles le Chauve y aurait fait étape, mais le roi avait dans son royaume d'autres montagnes méritant mieux cette appellation.

Avant de former un mandement le pays fut convoité pendant toute la période féodale par d'ambitieux voisins. En 1107 nous l'avons déjà citée, une bulle papale signée à Saint Pierre d'Allevard octroyait 11 châteaux à chacun des évêques de Grenoble et Vienne Ainsi revint à l'archevêché de Vienne dans notre région les châteaux de Clermont, de Saint Geoire, Paladru et de Virieu . Le mandement de Réaumont revint aussi à l'archevêché de Vienne. Ce partage encouragea certainement les Seigneurs de Clermont à manifester leurs ambitions sur notre territoire d'autant plus que le mandement de Voiron dépendit de Grenoble. D'autre part un chemin, longtemps très fréquenté, a uni Réaumont à Clermont (Chirens). Ce chemin empruntait la route actuelle de Saint Blaise utilisait le petit sentier qui rejoint la maison d'Emmanuel Paret, et continuait vers le village de Bavonnes ou des Bavonnes sur l'autre flanc de la colline. Les seigneurs de Clermont que nous verrons s'efforcer d'étendre leur domination vers Réaumont, furent tout-puissants à Vienne où à chaque génération un des leurs fut dignitaire ecclésiastique, parfois même évêque. Ce sont bien eux qui, lors du partage du Comté de Salmorenc en 1107 intervinrent afin que Réaumont, La Murette, Saint Cassien et Saint Blaise restent du côté de Vienne, tandis que Rives et Voiron allaient vers le diocèse de Grenoble. Malheureusement, les évêques de Vienne, très grands personnages visitèrent peu l'immense territoire soumis à leur juridiction contrairement à ceux de Grenoble qui ont fait consigner dans des procès-verbaux des détails précis et parfois savoureux. Cela ne fait guère le bonheur des historiens de notre région d'autant que toutes les archives de Vienne furent brûlées à la Révolution.

Les seigneurs de Clermont prirent des gages dans le mandement de Réaumont et les conservèrent en maintenant cette région sur le territoire épiscopal de Vienne. Au 18ème siècle l'archiprêtre de Valdaine résidait même à Réaumont pour son agrément personnel.

Mais finalement, ce furent les Dauphins de Grenoble qui l'emportèrent. En 1276 Berlion avait légué Moirans à la Dauphine Béatrix, tutrice du Dauphin Jean le premier ; plus tard Humbert II allait en 1399 acquérir les droits des seigneurs de Tullins sur Rives, ce qui encadra le mandement de Réaumont. Rives, c'était en effet le "Castrum Riparum" dominant de sa hauteur les rives de la Fure et du Réaumont au lieu dit maintenant Châteaubourg. Les Dauphins veillèrent attentivement sur tous les habitants du mandement de Réaumont. En 1311 Jean II leur concéda une charte de franchises, c'est à dire l'exonération de certains impôts, cens ou péage.

Dès la cession du Dauphiné au royaume de France en 1344, Charles le fils ainé du roi de France, le futur Charles V le sage, vint sur place régler ses intérêts. Le 23 janvier 1350, il inféode le mandement de Réaumont à Hugues dont nous savons rien. Après lui on trouvera les maisons d'Arces, d'Aveu, de Colliers, de Poisieu, de la Poype et enfin de Vachon. mais ces seigneurs successifs de Réaumont et la Murette ne résidèrent pas au château.

La maison d'Arces est très ancienne. Guiffrède, fille de Louis d'Arces et d' Emphélide de Châteauneuf, fut la dernière de sa race et épousa en 1216 Hugues de Morard, du lieu de Theys, chevalier qui prit le nom et les armes d'Arces. Le cadet des 3 fils issus de ce mariage conserva le nom de Morard, les 2 autres prirent le nom d'Arces. La maison d'Arces ainsi constituée est illustre dans les annales chevaleresques de notre province. Joffrey d'Arces fut maréchal de l'armée du Dauphin en 1339. Arthaud d'Arces fut auditeur des comptes du Dauphiné en 1388. François d'Arces fils d'Arthaud et de Marguerite du Vache figura en 1415 à la bataille d'Azincourt et mourut sans alliance. Louis d'Arces seigneur du Mollard se signala à la journée d'Anthon avec Arnaud d'Arces de Réaumont. Arnaud d'Arces de Réaumont était le fils de Joffrey d'Arces et de Guiggone d'Esparron. Un autre Arces, Jean devint cardinal. En 1511, Claude d'Arces, abbé de l'abbaye de Boscodon fut élu archevêque d'Embrun. Et on ne peut pas ne pas citer Antoine d'Arces surnommé "le chevalier blanc" qui s'illustra avec d'autres chevaliers, en renouvelant à travers l'Europe, les exploits des anciens chevaliers errants. Il sut gagner l'amitié de Jacques IV, roi d'Ecosse, revint combattre aux guerres d'Italie où il fut fait 3 fois prisonnier avec son ami Imbaud de Rivoire en 1509. Il se retira ensuite avec sa femme auprès du roi d'Ecosse et périt assassiné après la mort de ce prince en 1517. Son petit fils Jean d'Arces connu sous le nom de "Livarot" fut l'un des favoris du roi Henri III. Nous mentionnerons encore Jean d'Arces lieutenant au gouvernement du fort Barraux en 1618, Joseph Henri Chanoine de Saint Chef en 1769 et Louis Antoine, chevalier de Saint Louis, capitaine de dragons au régiment des volontaires du Dauphiné en 1758. La branche de Réaumont avait pour devise, un essaim d'abeille avec ces mots "m'a pique la plus belle"

Des Aveu et des Colliers nous n'avons rien appris, par contre la maison de Poisieu ou Poysieu, originaire de Poisieu en Viennois est l'une de celles dont notre province doit s'enorgueillir. En 1096 on croise un seigneur Girard de Poisieu. La filiation suivie remonte à l'an 1430 mais nous ne citerons ici que les membres les plus illustres de cette famille qui se divisa en 3 branches.

Celle des seigneurs de Septême, des côtes d'Arey et Poissieu dont un nommé Michel fut tué à la bataille de Marignan sans successeur.
Celle des Marquis du Passage et dont le dernier représentant Aymar, lieutenant général des armées du roi mourut en 1688. Sa soeur épousa Alexandre de Vallin.
Celle des seigneurs de Vallery tombée en quenouille avec Geneviève de Poisieu femme du seigneur de Beaulieu et par sa soeur mariée au Seigneur de Saint Paul. Le seigneur de Saint Paul ou et ses descendants possédaient des biens dans le mandement de Réaumont et en particulier à la Murette, ce que l'on retrouve dans le parcellaire de 1690.

On pourrait citer quelques membres de ces familles qui s'illustrèrent comme Ponet de Poisieu qui fut tué en 1424 à la bataille de Verneuil ou Aymar de Poisieu dit "Capdorat" à cause de sa chevelure dorée qui fut maître d' hôtel du Dauphin. Il fut ensuite l'un des plus vaillants compagnons de Jeanne d'Arc et des plus dévoués serviteurs de Charles VII et de Louis XI. Il s'illustra au siège d' Orléans et eut le rare bonheur de se conserver l'affection du roi Louis XI dont il fut aussi le maître d'hôtel. Le frère du célèbre Capdorat fut archevêque de Vienne de 1451 à 1472, époque à laquelle il se démit de cette haute dignité en faveur de son neveu Guy de Poisieu, chancelier du Dauphiné. Un autre Aymar de Poisieu, seigneur du Passage prit part en 1495 à la bataille de Fornoue.

Nous ajouterons une note relative à des fiefs possédés par les familles de Poisieu. Des lettres patentes du roi Louis XI en date du dernier juillet 1465 portent don à Estienne de Poisieu, les terres des mandements de Réaumont et Rives, en considération des services rendus à la guerre contre le Comte de Charolais.

Les Dauphins assurèrent également la protection du Pays et firent fortifier plusieurs lieux du mandement. Ils édifièrent ou renforcèrent plusieurs maison fortes comme peut être celle de l'Asile à la Murette. Ils entourèrent aussi le Bourg de Réaumont de murailles et améliorèrent sans cesse le château. Il se peut que les châteaux de la Murette eux aussi bénéficièrent de la bonté des Dauphins. Le 19 décembre 1344, alors qu' Humbert II avait cédé ses droits sur le Dauphiné, il acceptera de payer encore 200 florins pour l'achèvement de la grande tour du château. Le château féodal de Réaumont dont il ne subsiste que le site sur un éperon de molasse dépendit alors du seigneur de Clermont (Chirens).

Il fallut attendre 1537 pour avoir une description intéressante de cette forteresse au moment de sa prise de possession par Humbert d'Arces, seigneur de Montagnieu. "ledit château est assez haut sur un coteau dont la terre est pendante de 3 côtés. L'architecture en est des plus simple : un vaste rectangle très allongé, entouré de murailles crénelées, flanqué de 4 tours d'angle dont celle située au nord-est est carré. Certaines tours rondes ont encore leur toiture conique. Une cinquième, dite la grosse tour, tenant lieu de donjon est à cheval au milieu du rempart nord, côté le plus exposé parce que non en surplomb. Elle est couverte d'essendoles mais faute de réparation, la toiture laisse passer la pluie. L'ensemble est bien délabré ; de grosses pierres se détachent de partout. Des herbes poussent sur les remparts éventrés."

Les seigneurs successifs de Réaumont et la Murette nous l'avons dit ne résident pas au château. Pour les représenter, ils y installent des châtelains détenteurs d'une partie de l'autorité seigneuriale. Quelques noms nous sont parvenus, Beraud seigneur d'Iseron, Guillaume de Reyne le Vieux, Isaac Ugnon auquel succède son fils François ; c' est ensuite Pierre Allibert puis son fils Nicolas qui habitera durant une dizaine d'années St Blaise du Buis et enfin Maître Joseph Jourdanet, notaire en résidence à la Murette et qui en fut le Maire de suite après la révolution. C'est lui qui aura la responsabilité de la communauté de "Royaumont" après l'émigration vers l'Italie du seigneur Louis François de Vachon.

Le châtelain lui aussi ne réside que rarement au château, à part les Ugnon et les Allibert qui, notables locaux, parrainent les enfants de certains paysans aisés de la paroisse. Le châtelain désigne les fermiers et centralise les revenus. Louis François de Vachon se faisait livrer les "fruits" de ses domaines par ses tenanciers à son hôtel particulier, rue Saint- Jacques à Grenoble.

Le château féodal avait souffert de dégradation durant les guerres de religions et tours et murailles furent démantelés sous Richelieu. Lorsqu'il fut mis en vente comme bien national à la Révolution en 1794, il comprenait "maison de concierge, remise, écurie, four, jardin, terrasses, allée de marronniers soit 14 journaux et fut cédé pour la valeur du terrain. En 1811, il est désigné sous le nom de maison. Il est propriété de Jean Mollier de Pairon et passera ensuite dans la famille Liobard. A cet époque, du château féodal, ne subsistent que 3 tours délabrées du côté nord, tandis qu' au sud on trouve une maison carrée, flanquée d' une tour.
En 1854 le propriétaire conclut une bonne affaire en vendant ses ruines, l'ensemble servant de carrière pour la construction de la voie ferrée. La destruction du château mit à jour des salles voûtées, des souterrains, des oubliettes contenant des ossements, des armes et toutes sortes d' objets.

En 1860 on commença sur les ruines la reconstruction du château. En 1873, Marie Liobard, épouse Jacques Eymain, négociant domicilié à Marseille dont le père Jean-Baptiste était cafetier à Bourgoin. Ce sont les descendants de ce Jacques qui termineront la restauration du château dans sa forme actuelle.

Revenons sur les paroisses du mandement. On en compte en réalité trois et demi : Réaumont, Saint-Cassien la Murette et son vicariat de Saint Blaise. Dès le 14ème siècle, l'administration royale dut composer avec les restes de la féodalité pour déterminer des territoires comme celui du mandement de Réaumont. Les paroisses qui furent alors créées réunirent autour d'un même clocher tous ceux qui en dépendaient. Par besoin de sécurité les habitants avaient souvent choisis leur clocher suivant les conditions du milieu dans lequel ils vivaient. Les limites de ces paroisses plus tard, engendrèrent en partie celles des communes qui se trouvèrent parfois à cheval sur deux mandements, c'est le cas pour Saint-Cassien et la Murette. En fait les limites entre les deux mandements de Réaumont et Voiron coupaient le Bourg de la Murette en deux de telle façon que l'église se trouvait à cheval sur ces deux mandements.

Les limites de la Murette s'étendaient donc vers l'Agnelas mais d'une façon très arbitraire. Lors de la création des communes en 1790 ces limites allaient être officialisées. Nous le verrons plus tard.

La paroisse de Saint-Cassien s'appelait Malouza en 1472, au 18ème siècle Malouza devenait Malause puis Malauzat. Selon Morin, Maloza signifiait "mauvaise pierre".
Selon H. Blanchet Mallosa viendrait de Mol "lieux montueux" et Losach "méchant et mauvais". Ce serait alors "un pays mauvais et montueux". La paroisse de Malauzat fut dédié à Saint-Cassien comme la Murette à Saint Martin, Buis à Saint Blaise et Saint Christophe et Réaumont à Saint Jean. La paroisse prit ensuite le nom de Saint Cassien et Malauzat devint un hameau. Cassien d'après Blanchet signifierait "ruisseau qui coule sur un sol tuffier". "Cass" signifiant tuf et "ien" ruisseau ou eau.

Ecoutons ce que dit Gaston Donnet : "Saint- Cassien, chamarré de vignes, des maisons enchifrenées de lierres, des bouts, des coins d'aquarelles aperçus, impressions fugitives et cependant tenaces, qui vous restent comme une formule d'art achevé, car il n' est rien, je crois, de plus admirablement exquis et féminin, il n'est rien de plus nuancé dans ses gammes de verdure et de soleil, que toute cette plaine, aux fertilités toujours accrues, dont Louis XII faisaient - le plus beau jardin de son gentil pays de France -." Ce qui contredit ce que l'on disait de Maloza "pays mauvais et montueux". Saint Cassien fut un marthyr qui souffrit sous Julien l'apostat. Il était maître d'école et ses élèves le tuèrent à coups de stylets. Il est le patron des écrivains et des maîtres d' école.

Buis, n'était pas une paroisse au sens précis du terme, mais un vicariat dépendant de la Murette. Le vicaire de Buis exerçait son ministère sous la dépendance du curé de la Murette. Quand au 19ème siècle Buis devint commune, elle prit le nom de Saint Blaise du Buis. On élimina Saint Christophe. Quelquefois dans l'ancien parcellaire Buis est orthographié Buy.

Buis viendrait du latin Buxus qui signifie "Buis" nom de l'arbuste que l'on devait trouver en abondance. Les habitants sont dénommés "Buissards", ard étant un suffixe péjoratif on peut penser que les habitants étaient dans les temps anciens peu considérés par leurs voisins.

Saint Blaise est un évêque arménien ou peut-être un moine égyptien qui fut martyrisé en 316. Les cardeurs l'ont choisi pour patron parce que les bourreaux l'auraient dépecé avec des peignes de fer.
Notons pour la petite histoire que Saint Blaise de Buis abrita des cardeurs, le dernier en date s'appelait Michon. Ce qu'on sait, c'est qu'en 1816 une épidémie de peste survint, peut être le charbon qui fit périr tout le bétail. A Maubec, non loin de Bourgoin dont Saint Blaise est aussi le patron, suite à un voeu du conseil municipal prononcé au nom de tous les habitants, l'épidémie cessa. Et depuis, le dimanche après la Saint Blaise une procession a lieu. D'après certains habitants de Buis, c'est à la suite de la même épidémie que Saint Blaise fut rajouté au nom Buis. La Saint Blaise était aussi fêtée à Buis et on y dégustait des gâteaux spécialement préparés pour la circonstance.

Pour certains un "Buy" signifiait parc à moutons, et Saint Blaise patron des cardeurs de laine pourrait avoir été choisi pour cette raison.

Pour ce qui est de la Murette et Buis, Gaston Donnet est silencieux. Un certain F. Crozet, membre de l'Académie delphinale. dans une "description topographique, historique et statistique des cantons de l'Isère" n'hésitait pas à écrire: "La commune de la Murette est située au milieu des coteaux, au Nord des communes de Réaumont et de St Cassien, et près de la route de Voiron à la Tour du Pin.... cette commune dont la population est assez importante, n'a rien de remarquable...!" Ce à quoi Pierre Cheyroux répond dans son recueil sur la Murette: "De deux choses l'une, ou F. Crozet ne s'est jamais déplacé jusqu'à la Murette, ou il l'a fait par un soir d'hiver et en pleine nuit, car il est impossible de ne pas remarquer la situation du village, sa disposition, son écrin de verdure au pied de Bavonnes et son château près de l'église" et il aurait pu ajouter le Château des champs, la maison forte de la Zille et les anciennes maisons du vieux La Murette."

En 1790, lors de la création des cantons et des communes, le mandement de Réaumont qui s'étendait sur 2000 hectares environ sera divisé en quatre communes :

Réaumont 495 hectares
Murette (la) 422 hectares
Saint-Blaise du Buis 544 hectares
Saint-Cassien 567 hectares

A cette date les quatre communes sont intégrées au canton de Rives et au district de Saint-Marcellin, qui supprimé en 1926 est rattaché à l'Arrondisement de Grenoble.